Grand rendez-vous annuel de septembre la foire internationale de Caen a entamé, depuis 3 ans, une refonte de son expo principale. Après l’impression Chine, l’Inde et les Incas qui étaient en demi teinte, cette année ce fût autour des Indiens d’Amérique de ramener leur mocassins dans notre belle capitale.
Et il faut dire qu’ils ont vu les choses en grand cette année, le hall réservé au pays invité a vu sa surface s’agrandir pour atteindre les 3000m². On est loin du temps, où le pays invité était parqué au fond du hall international et où la plupart des stands n’étaient que des banals commerces et où nous n’apprenions rien sur la culture du pays. Et on peut dire que cette énorme surface a été bien occupé, car les organisateurs ne se sont pas contentés d’accrocher quelques pancartes nous présentants les amérindiens. Au contraire avec l’inauguration par Harlyn Geronimo, petit fils du célèbre Geronimo, il était impossible d’avoir autre chose qu’une très belle exposition.
Elle commence donc par nous présenter une frise retraçant toute la chronologie du peuple indien, depuis les premiers immigrants il y a une dizaine de milliers d’année, jusqu’à nos jours, en passant par la terrible époque du Far West.Le tout accompagné de photos représentants des membres de différentes tribus encore existantes. On a ensuite eu le droit a l’histoire de Sacagawea, la jeune amérindienne qui fut la guide et interprète lors de l’expédition de Lewis et Clark; ce fut l’occasion de découvrir les éléments (paysages, tentes, mannequins…) reconstitués pour illustrer cette traversée, le tout agrémenté de quelques panneaux explicatifs.
L’expédition de Lewis et Clark ayant entrainé la colonisation de l’ouest sauvage, c’est tout naturellement que l’on arrive dans une reconstitution d’une ville de l’ouest avec son armurier, sa diligence Wells Fargo, sa droguerie et surtout son saloon entièrement reconstitué avec son miroir ébréché, la musique etc… Une bonne occasion pour apercevoir quelques exemplaires des accessoires préférés des américains de l’époque. Une fois le saloon traversé on arrive au pied d’un fort de l’armée, pour revenir sur nos histoires d’indiens et en apprendre plus sur quelques unes des grandes batailles propres à chacun des peuples indiens, mais aussi d’apercevoir de véritables objets amérindiens des lances, des tomahawks, et même des objets moins ordinaires comme un véritable scalp ( pas très joli après tout ce temps ). On passe ensuite dans une salle avec des grands panneaux présentants quelques chefs réputés des différentes tribus indiennes : Sitting Bull, Geronimo, et j’ai oublié les autres.
On arrive à la dernière partie de l’exposition, qui fut une véritable surprise pour moi, c’est l’existence de soldat issu du peuple Amérindien dans les rangs des forces américaines ayant participé au débarquement chez nous. Au sein des communications par exemple, avec l’utilisation du dialecte indien pour empêcher aux Nazis de comprendre les futures actions; ou encore dans des troupes d’éclaireurs, larguées avant le jour J. A aucun moment de ma vie, et malgré tous les cours d’histoire suivis, je n’ai su ceci ; je remercie la foire pour m’avoir inculquer un fait nouveau. En plus de tout cela, des spectacles de chiens, de chevaux ou de danse ont eu lieu tout au long de la foire.
Ce diaporama nécessite JavaScript.
Pour conclure je dirais que la foire de cette année, a été incroyablement réussie et égale ( voir dépasse ) celle d’il y a 3 ans qui avait vue une centaine de guerriers de terre cuite présenté au public. Je ne regrette juste que le fait que certaines partie de l’exposition ne correspondait pas à la culture indienne, comme le saloon, et la ville reconstitué, mais je soupçonne les organisateurs d’avoir fait ceci histoire que l’expo plaise aux enfants, les petits comme les grands. Bref il ne nous reste plus qu’à attendre l’an prochain et la prochaine édition de la foire internationale de Caen, qui accueillera la Turquie, sur le thème « Istanbul : sur la route de la soie ».